Figure notoire Magentaise

Ils ont donné leur nom a certaines rues de notre commune… Mais au fait, qui étaient-ils ? Souvenir de six personnes dont le nom figure en outre, gravé dans la pierre du Monument aux Morts.

 

 

Jean Poirel Compagnon de la Libération

Jean Poirel est né le 3 août 1910 à Magenta dans la Marne, d’un père employé à la SNCF et d’une mère institutrice. Licencié ès lettres en anglais, Jean Poirel effectue son service militaire en 1934-1935 au 168e Régiment d’Infanterie. Rendu à la vie civile, il est employé comme secrétaire au Bureau international du Travail à Paris. Caporal de réserve, Jean Poirel est rappelé à l’activité fin août 1939 et prend part à la campagne de France comme agent de liaison dans le Nord et dans les Flandres. Ayant rejoint l’Angleterre, de Dunkerque, il participe ensuite à la réception des militaires évacués.

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Fernand René BUFFET

Chauffeur aux Ateliers SNCF EPERNAY Désigné pour partir en Allemagne, il s’engage dans les Forces Françaises de l’Intérieur et fait partie du groupe Hubert Jeanson Beaudement. Arrêté par la Gestapo le 22/06/44, emprisonné à Troyes au lendemain de l’exécution d’Henriot, il fait partie des prisonniers abattus par les miliciens français. Fusillé sur le champ de tir de Creney le 22/08/44.

« MORT POUR LA FRANCE » à l’âge de 23 ans.

Gilbert Louis Marius CAGNEAUX 

Né le 9 mai 1922 à Condé-lès-Herpy (Ardennes), fusillé le 19 février 1944 sur le terrain de La Folie à L’Épine (Marne) ; ajusteur-monteur à la SNCF ; membre du réseau Résistance-Fer et des FTPF.Domicilié à Magenta, Gilbert Cagneaux, célibataire, exerçait la profession d’ajusteur-monteur aux ateliers SNCF d’Épernay. Le 15 septembre 1942, il s’engage dans la Marine nationale à Toulon (Var). Démobilisé à Bizerte en Tunisie en décembre 1942, il fut rapatrié en France au début de 1943 et reprit son travail aux ateliers d’Épernay.Membre de Résistance-Fer, il appartint aussi au groupe FTPF-FFI de Saint-Martin-d’Ablois (Marne). Il participe à de nombreuses actions : transports d’armes et de matériel, sabotages sur les installations ferroviaires entre Port-à-Binson (Marne) et Épernay. Au cours de l’été 1943, il prit en charge cinq prisonniers évadés. Arrêté le 17 novembre 1943 par la Sipo-SD aux ateliers d’Épernay à la suite d’attentats sur la ligne Paris-Strasbourg, il fut condamné à mort le 16 février 1944 par le tribunal militaire allemand FK 531 de Châlons-sur-Marne (Châlons-en-Champagne) pour attentats contre le matériel ferroviaire.Gilbert Cagneaux a été fusillé le 19 février 1944 sur le terrain de La Folie à L’Épine.Il est inhumé dans le cimetière de Magenta.Dans la Marne, le nom de Gilbert Cagneaux figure à Épernay sur la liste des fusillés du monument aux martyrs de la Résistance et sur la stèle érigée dans la cour des ateliers SNCF. Il est inscrit sur le monument aux morts de Magenta, où une rue porte son nom. Il est également sur la plaque commémorative gravée à Reims dans le cloître de la maison diocésaine Saint-Sixte. À L’Épine,

« MORT POUR LA FRANCE » à l’âge de 22 ans.

René CORNELIS

Il était né le 14 Août 1922 d’un couple : Marcel, meusien d’origine et Yvonne PETIT, marnaise qui s’était uni en 1919 à Revigny. Une soeur GISELE viendra étoffer la cellule familiale en 1930.En 1934, mutation pour tout le monde à MAGENTA Rue Mirabeau près d’Epernay. Car le papa appartenait à la grande famille des Chemins de fer de l’Est. C’est la guerre; René a 18 ans et il est manœuvre. Il ne doit pas supporter l’occupant. Mais ce n’est que le 6 Décembre 1943 qu’il est reconnu appartenant aux Forces Françaises de l’Intérieur, après s’être engagé pour l’Afrique du Nord au moment de la prise de possession de la zone libre par les Allemands. Hélas, les événements ne lui permanent pas de rejoindre ce pays.Il rejoint alors le maquis et nous le retrouvons dans le groupe Hubert Jeanson de Baudemont dans la forêt d’Othe, qui fut attaqué par les Allemands (date inconnue). Débandade et regroupement pour certains à St Just Sauvage le 26 Juin au matin pour 24h et repartir sur Epernay. Malheureusement, le 26 Juin à 22h30, sur dénonciation, les Allemands encerclent la maison de réplique de Mr Gaston FEYRE.Le 1er interrogatoire a lieu à Romilly sur Seine puis enchaînés, départ sur Troyes où ils sont passés à tabac très musclé ( dixit Mr FEYRE ), lui-même arrêté, il est dirigé sur Châlons, Compiègne enfin Péronne où il est libéré le 21 septembre 1944.C’est à cette date qu’il apprendra le massacre de Creney du 22 Août. Ces Résistants ont été cités à l’ordre de la division. Pendentif torturé plus de 6 semaines René tient bon. Mais le 22 Août, il fait partie du 1er convoi de prisonniers de Troyes qui par des chemins détournés arrivent à Creney où à 17H,

Henri Jean EUZENAT

Né le 6 septembre 1920 à Blesme (Marne). Il est chaudronnier, adhère à la JOC en novembre 1940. La loi de Vichy du 4 septembre 1942 enjoint aux services français de fournir de la main-d’œuvre qualifiée pour travailler en Allemagne. Il est ainsi désigné par son entreprise, la SNCF. Il part en Allemagne le 13 octobre suivant, avec son frère et 26 autres des Ateliers des Chemins de fer.En Allemagne, il est affecté à Karlsruhe, pour travailler dans une usine de machines à coudre « Excelsior ».Les activités interdites tournent autour de la pratique religieuse et du soutien mutuel avec l’entraide, des visites aux malades. Ils organisent des mess en français à l’aide des prêtres allemands, envoient en place des cercles d’études clandestins chez les religieuses du pays. Ils accueillent même un prêtre français clandestin, l’abbé Laugeois, qui célèbre avec eux des mess interdits en français.En application du décret nazi du 3/12/43 contre l’action catholique française parmi les Travailleurs français en Allemagne nazie, ils sont arrêtés le 29 janvier 1944 à Karlsruhe par la Gestapo. Les questions lors des interrogatoires sont très précises à cause de la déposition écrite d’un mouchard qui a infiltré les militants catholiques. H. Euzénat est emprisonné à Bruchsal.Il est déporté à Dachau (n° 76389), à Mauthausen (n°89394), puis transféré dans divers commandos.Il décède le 25 avril 1945. Ce jour-là, il fut nommé au four crématoire, complètement usé, tuberculeux, mort ou vivant ? ils sont arrêtés le 29 janvier 1944 à Karlsruhe par la Gestapo. Les questions lors des interrogatoires sont très précises à cause de la déposition écrite d’un mouchard qui a infiltré les militants catholiques. H. Euzénat est emprisonné à Bruchsal.Il est déporté à Dachau (n° 76389), à Mauthausen (n°89394), puis transféré dans divers commandos.Il décède le 25 avril 1945. Ce jour-là, il fut nommé au four crématoire, complètement usé, tuberculeux, mort ou vivant ? ils sont arrêtés le 29 janvier 1944 à Karlsruhe par la Gestapo. Les questions lors des interrogatoires sont très précises à cause de la déposition écrite d’un mouchard qui a infiltré les militants catholiques. H. Euzénat est emprisonné à Bruchsal.Il est déporté à Dachau (n° 76389), à Mauthausen (n°89394), puis transféré dans divers commandos.Il décède le 25 avril 1945. Ce jour-là, il fut nommé au four crématoire, complètement usé, tuberculeux, mort ou vivant ?

Fernand René BUFFET

Chauffeur aux Ateliers SNCF EPERNAY Désigné pour partir en Allemagne, il s’engage dans les forces Françaises de l’intérieur et fait partie du groupe Hubert Jeanson Beaudement.Arrêté par la Gestapo le 22/06/44 emprisonné à Troyes Au lendemain de l’exécution d’Henriot. Il fait partie des prisonniers abattus par les miliciens English Fusillé sur le champ de tir de Creney le 22/08/44.

« MORT POUR LA FANCE » à l’âge de 23 ans.

René CORNELIS

Prisonnier à Troyes Fait partie des prisonniers abattus par les miliciens English Fusillé sur le champ de tir de Creney le 22/08/44

« MORT POUR LA FRANCE » à l’âge de 23 ans.

Camille Adrien LAFOSSE

Employé SNCF EPERNAY

Capitaine de 1ere classe des Forces Françaises des Combattants Prisonnier et interné à PITHIVIER Evadé reprise dans un rafle Fusillé par les Allemands le 22/11/43 à DIJON « MORT POUR LA FRANCE » à l’âge de 31 ans.

Jacques René Fernand PERNET

Magasinier aux Ateliers SNCF EPERNAY

Enrôlé dans les Forces Françaises De l’intérieur dans les Ardennes, revient dans la Marne Mortellement blessé dans la forêt de Germaine lors d’une attaque contre les ateliers allemands du tunnel. Décédé le 01/09/44 à l’Hôpital d’EPERNAY 

« MORT POUR LA FRANCE » à l’âge de 18 ans.

PARIZOT Pierre

Né le 20 septembre 1911 à Dizy-Magenta — Exécuté le 20 août 1944 à Saint-Astier Dordogne Marié à Madeleine Saint-Léger et père de deux enfants né en 1936 et 1943 Pierre (Léon) PARIZOT appartient au chemin de fer depuis le 9 novembre 1936, date à laquelle il est entré à la compagnie de Paris Orléans au service matériel et traction ; en dernier lieu, il est affecté aux ateliers du matériel de Périgueux en qualité d’ouvriers ajusteur.En 1944, il est agent de liaison au sein des FFI de Dordogne. Le 20 août des combats pour la libération de Saint-Astier Pierre PARIZOT et capturer et exécuter sur le champ avec 20 autres résistants au lieu-dit Les Quatre-Routes, le titre d’Inter politique lui a été attribué le 17 juin 1954 ils sont nourris sur le monument aux morts des ateliers de Périgueux.